Pour des raisons diverses et variées de la hausse du coût des réparations sur les véhicules récents à l’augmentation du prix des pièces de rechange le fait est que le tarif des primes d’assurance auto tend à croître d’année en année. Pour autant, ce contrat reste bien évidemment obligatoire, si bien qu’au final, pour les automobilistes, être protégé peut sembler coûter cher. Fort heureusement, il existe quelques moyens simples, et efficaces, pour réduire la facture, car ce que l’on constate également, c’est qu’il existe des disparités majeures dans les tarifs d’assurance auto entre deux conducteurs au profil quasi-identique. L’objet de cet article consiste donc à vous donner quelques conseils (4, pour être précis), afin de vous permettre d’opter pour un contrat d’assurance voiture performant, soit, mais aussi au meilleur prix.
Soyez un conducteur aussi exemplaire que possible
En découvrant ce sous-titre, vous vous êtes probablement dit qu’il s’apparentait fortement à une évidence, pour ne pas dire une lapalissade. Néanmoins, le fait est que le coefficient de réduction/majoration d’un contrat d’assurance, que l’on connait davantage en tant que bonus-malus, a un impact très significatif sur le tarif dont vous devrez vous acquitter. Pour bien s’en rendre compte, il suffit de s’imaginer qu’une assurance auto d’un coût annuel de 800 euros n’en nécessitera plus que 400 avec un bonus de 50%, alors qu’inversement, le même contrat deviendra excessivement cher, à plus de 2000 euros, en cas de malus élevé. Tous les assureurs fonctionnent selon le même principe, y compris les assurances en ligne proposées sur banque-courtois.fr. Étant entendu que le coefficient en question est multiplié par 0.95 pour chaque année sans accident responsable, mais par 1.25 pour chaque sinistre avec une responsabilité totale (et 1.125 en cas de responsabilité partielle), l’on comprend aisément qu’il faut d’abord veiller à obtenir le bonus maximum, puis à la préserver.Or, pour cela, il convient d’adopter une conduite aussi exemplaire que possible, et ce dès les premières années d’obtention du permis, lorsque l’on est encore jeune conducteur. En parallèle, gardez à l’esprit qu’un malus concerne le véhicule assuré, peu importe qui le conduisait lorsque le sinistre est survenu ; mieux vaut donc ne pas prêter sa voiture, sauf à un conducteur expérimenté, aguerri et de confiance. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle certains contrats proposent une réduction si l’assuré s’engage à être le seul conducteur du véhicule, à l’exception, possiblement, de son conjoint. Enfin, sachez que tous les sinistres n’ont pas vocation à être déclarés. Très concrètement, si vous avez fait une rayure à votre parechoc en sortant le véhicule du garage, vous pourrez bien sûr le faire réparer (via un contrat « tous risques » prenant en charge ce type d’événement), mais vous n’y avez pas intérêt. En effet, ce sinistre responsable entraînera l’application d’un malus, et donc d’une hausse de votre prochaine prime : il convient donc d’y réfléchir à deux fois s’il ne s’agit vraiment que d’un léger accroc de carrosserie.
Réduisez le niveau de risque lié à votre véhicule
Si vous êtes un conducteur particulièrement prudent, très bien, mais sachez également que toutes les catégories de véhicule ne se valent pas du point de vue des assureurs, et que tous les modèles au sein d’un même segment de marché n’ont pas, non plus, le même degré de risque associé à leur conduite. De fait, une compagnie d’assurance fonctionne au travers de principes mathématiques extrêmement « basiques », mais aussi parfaitement logiques, car pour que la mutualisation du risque fonctionne correctement, elle doit s’appuyer sur des données statistiques fiables. Or, typiquement, plus un véhicule s’avère facile à dérober, et plus il y a de probabilité pour qu’il soit victime d’un vol, tout simplement.Bien sûr, si vous stationnez votre voiture dans un garage fermé, hors d’une grande agglomération, et que vous installez un dispositif antivol en informant votre assureur, la surprime peut être réduite. Quoi qu’il en soit, vous aurez saisi la logique, et elle s’applique également aux véhicules neufs, ou très récents, qui sont, comme on le sait, bardés d’équipements technologiques dernier-ci. Ainsi, si une réparation s’avère nécessaire, il y a de fortes chances qu’elle soit beaucoup plus coûteuse que sur un véhicule plus ancien, moins avancé, et moins haut-de-gamme. Qui plus est, si vous aimez l’automobile, et que vous souhaitez prendre le volant d’une voiture de sport, attendez-vous à payer une surprime conséquente, puisque ces modèles incitent indéniablement à une conduite moins respectueuse du Code de la Route. Pour « contourner » cette difficulté, il convient de monter progressivement en gamme, et ainsi de prouver à votre assureur que vous maîtrisez parfaitement votre sujet sur un modèle d’une puissance donnée avant de passer à un autre modèle d’une catégorie plus sportive, et ainsi de suite.
Choisissez un contrat suffisamment protecteur, mais sans superflu
En France, seule la garantie dite de responsabilité civile, plus communément appelée « au tiers » est obligatoire. Cependant, les assureurs proposent, en tout logique, des formules plus complètes, allant jusqu’au « tout risque », et même désormais au-delà avec des options supplémentaires, qui peuvent paraître attrayantes, mais dont vous devez vous demandez si elles vous serviront vraiment. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple simple, imaginons que vous soyez en quête d’un assureur pour une citadine, et que vos trajets soient quasi-exclusivement à l’intérieur d’une même zone urbaine. Dans ce cas, il n’est sans doute pas utile d’avoir une assistance dépannage, et si toutefois vous souhaitiez en avoir une, veillez à ce qu’elle s’applique dès le premier kilomètre. Dans le même ordre d’idée, si vous roulez peu, et/ou que vous disposez de plusieurs véhicules à votre domicile, le fait d’avoir une voiture de remplacement en cas de panne ou d’accident ne présente pas de grand intérêt … En tout cas, notre conseil consiste ici à attirer votre attention sur l’importance d’adapter vos garanties à vos besoins réels, ce qui implique notamment de comprendre le niveau de prestations des différents contrats entre lesquels vous pourriez hésiter.En effet, si l’on vous proposer une garantie du conducteur optionnelle – pour la prise en charge des frais médicaux en cas de sinistre responsable, par exemple – mais que vous disposez, par ailleurs, d’une assurance « accidents de la vie » dans laquelle ce type d’événement est déjà couvert, vous n’avez évidemment aucune raison de créer ainsi un doublon. Parallèlement, sachez faire évoluer vos garanties suivant la côte du véhicule, en n’hésitant pas à cocher l’option du remboursement « valeur à neuf » s’il a beaucoup de valeur, ou inversement en privilégiant une formule « au tiers » pour un modèle qui ne serait plus côté à l’Argus. L’assurance auto en ligne propose aujourd’hui une grande variété de typologies de contrats entre ces deux extrêmes, et l’on assiste à un mouvement de masse vers les formules intermédiaires, dites « tiers étendu », qui couvrent le bris de glace, le vol et l’incendie, tout en restant bien moins chères que les contrats « tous risques ». Enfin, pour rappel, il est souvent possible de choisir volontairement une franchise plus élevée, ce qui signifie qu’en cas de sinistre, le montant restant à votre charge sera supérieur à celui prévu dans un contrat « de base ». Derrière cet apparent point faible se cache en réalité un moyen simple de faire des économies significatives chaque mois, car si l’assureur sait que vous aurez une franchise plus haute en cas d’accident, il est bien entendu plus enclin à vous proposer une remise sur la prime d’assurance en elle-même.